23 mai 2005

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Postes spécifiques CPE : le rectorat passe en force !

Aujourd’hui lundi 23 mai 2005, le groupe de travail des CPE sur les postes spécifiques (hors-barème) s’est réuni au rectorat.

A l’ouverture, les élus du SNES ont réclamé la présence du secrétaire général, représentant le recteur. La chef de service des personnels enseignants a refusé de relayer notre demande. Le SNES a donc dénoncé le passage en force de l’administration sur 3 postes spécifiques créés dans l’opacité la plus totale, au mépris des instances paritaires :
 Moissy-Cramayel (Micro-lycée de Sénart) : après avoir répété durant plusieurs semaines que le poste de CPE créé dans cet établissement de 60 élèves était un poste sans aucune particularité, le rectorat avertissait par télécopie le vendredi 13 les collègues l’ayant demandé qu’il « nécessitait un profil particulier ». Il est remarquable de constater que le matin même, le représentant du recteur nous informait du contraire. Devant l’urgence de la situation, certains collègues ont dû renoncer à leur demande.
 Montfermeil (Collège Jean Jaurès) : nous n’avons obtenu aucune explication sur la classification de ce poste. C’est la première fois qu’il apparaît comme spécifique.
 St Maur (Lycée Marcellin Berthelot) : la CAPA des CPE et le CTPA (Comité Technique Paritaire Académique) ont été régulièrement consultés sur la création d’un poste spécifique pour accueillir un travailleur handicapé. Lors du CTPA du 30 mars 2005, le recteur a explicitement assuré que seule l’étiquette « poste spécifique »assurerait un logement dans l’établissement à ce collègue. Or, le « poste spécifique internat » mis au mouvement n’est pas du tout destiné à cette personne, mais à remplacer un collègue partant à la retraite à la rentrée 2005. Par ailleurs, le poste destiné au collègue handicapé a bien été créé mais sans indications précises. Il y a donc une confusion qui ne vise qu’à soustraire au mouvement un poste très attractif et demandé par 28 collègues.

En conséquence, les 6 élus du SNES, après avoir dénoncé cette situation, ont refusé de cautionner par leur présence les man ?uvres grossières du rectorat visant à soumettre le mouvement des CPE à l’arbitraire.
Le SNES Créteil a demandé une audience au recteur pour réaffirmer son opposition à ces pratiques.