11 octobre 2007

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La psychologie, quelle utilité pour les pauvres ?

Ne faisons pas dans le luxe ! Dans les EP1, il faudrait ne parler aux élèves que des métiers. L’aide à la construction de la personne, la contribution à la réussite scolaire, l’accompagnement à la projection dans l’avenir, seraient réservés à ceux qui ont les moyens. Donc pas les élèves des EP1.

Caricatural ? Mais non, puisque c’est ce qu’a expliqué l’administration au dernier CTPD du 93, critiquant par là le type d’intervention des conseillers d’orientation-psychologues dans ces établissements.

Alors qu’on sait que, y compris pour signer un contrat d’apprentissage, la question du niveau scolaire peut être un obstacle, et que de nombreux élèves de notre académie se voient, pour cette raison, refuser l’accès à des CFA, peut-on imaginer qu’il suffit de parler des métiers pour régler les problèmes ? Et, lors de ce même CTPD, prenant de vitesse le ministère qui, pour l’instant, travaille sur plusieurs hypothèses, la scission du corps des COPsy en deux catégories, d’un côté ceux qui parlent des métiers, et de l’autre les conseillers psychologues, a été présentée comme une évolution probable.

A quand des missions différentes pour les services en fonction du milieu social des parents ?