29 mars 2005

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CAPA d’avancement d’échelon du 29 mars : compte-rendu

Vous trouverez ci-dessous la déclaration faite par les élu-e-s SNES lors de la CAPA d’avancement d’échelon des CPE.

Pour connaître les barèmes des derniers promus, cliquer ici.

Déclaration du mardi 29 mars 2005 du SNES-FSU à la commission paritaire des cpe pour l’avancement d’échelon

Nous sommes réunis ce jour pour vérifier l’avancement d’échelon des CPE mais ce n’est pas le sujet dont je vais vous entretenir.

Nous nous heurtons à ce moment précis à deux problèmes graves : l’un est lié à notre métier et à la manière dont le ministère entend le faire évoluer ; l’autre à des décisions graves prises dans le 93 par l’inspecteur d’académie d’une manière peu académique justement.

Pierre Yves Duwoye directeur des personnels enseignants au ministère, après des déclarations alarmantes reprises dans des dépêches d’agence, est intervenu au début de la capn du 23 mars :les propos tenus à cette occasion ont repris en les aggravant les précédents. Le Snes est intervenu avec vigueur pour rappeler que nous étions fermement opposés à tout glissement vers l’équipe de direction. Nous ne tomberons pas dans un piège qui consiste à échanger des recrutements contre une refonte de la circulaire de mission de 1982. Qu’il y ait une rupture de confiance après la mise en place de l’ARTT, est plus le fait de la non création de postes que des cpe. Quand à la participation au mouvement de grève de 2003, on peut espérer que le ministre de l’éducation nationale a à coeur de respecter les droits constitutionnels.

C’est pourquoi réuni en congrès académique à Créteil les 23,24 et 25 mars, le Snes a voté une adresse unanime à PY Duwoye, faxée au ministère vendredi matin et dont je vous remets une copie.

Le second problème qui nous préoccupe est la situation des cpe dans le 93 :les documents du CTPA montrent que 21 postes sont crées sur l’académie : c’est une avancée importante et pour les élèves et pour les personnels. Nous vous rappelons néanmoins la situation préoccupante de certains établissements en particulier du 77 où il existe des gros collèges avec un seul CPE (comme celui des Aulnes à Combs la ville).Une interrogation subsiste sur les 9 postes provisoires : où seront-ils implantés ? Pourquoi ne pas implanter de postes définitifs alors qu’à la suite du mouvement inter 82 CPE sont sortis de l’académie de Créteil et 127 y sont entrés On comprend d’autant moins la situation du 93.Je me trompe peut-être mais il me semble que les mesures de carte scolaire frappant les CPE sont de la compétence du recteur ; or, l’inspecteur d’académie du 93, M.Ringard a annoncé à la fois l’implantation de postes provisoires et la suppression de 8 postes dans des collèges du 93 (6 postes définitifs à plein temps et 2 à mi-temps). Au-delà des arguments de fond qui touchent à la vie des établissements et à la réussite des élèves, comment le recteur peut -il abandonner ce qui est de sa compétence et ce d’autant moins qu’il y a des besoins et des personnels titulaires et qualifiés pour les occuper ?

Nous ne partirons pas sans avoir une réponse précise de votre part.