Lors des premières discussions avec le ministère, ce dernier a été contraint à des reculs par rapport à son projet initial. Il revient à une hauteur moins disproportionnée des points de séparation dans le cadre des bonifications familiales, permettant d’améliorer les mutations des conjoints séparés sans pour autant bloquer toutes les autres demandes. En outre, le ministère a entendu notre demande de ne pas pénaliser les collègues pacsés depuis le 1er janvier 2006 : le principe est acquis qu’ils pourront bien bénéficier du rapprochement de conjoint. Autre point important, les collègues affectés dans un établissement privé sous contrat souhaitant retrouver une affectation dans le second degré public ne seront pas réintégrés directement à l’intra dans l’académie actuelle, mais devront bien participer au mouvement inter académique selon les règles communes. Ces évolutions, importantes, ne font pour autant pas le compte. Nous continuons d’intervenir, et préparons la mobilisation des personnels pour peser favorablement sur le déroulement des mutations, y compris lors de la phase intra.
article paru dans L’US n°642, 14 octobre 2006