21 octobre 2011

militer

Le SNES et les syndicats de la FSU largement majoritaires dans les collèges et les lycées !

Le SNES et les syndicats de la FSU largement majoritaires dans les (...)

Malgré l’imposition d’un vote électronique qui a exclu ou rebuté un très grand nombre d’électeurs, et fait chuter la participation de façon scandaleuse, les personnels ont confirmé la représentativité du SNES et de la FSU, en lui donnant plus de la moitié des sièges !

Les élections professionnelles 2011 viennent de se dérouler dans un contexte très particulier. Seul dans toute la Fonction Publique, le Ministère de l’ ?ducation Nationale a en effet imposé le vote électronique... et privé, dans les faits, des milliers de collègues de leur droit de vote. A Créteil, combien n’étaient pas inscrits sur les listes, combien n’ont pas reçu leur fameuse notice de vote, combien n’ont pu l’utiliser par les caprices de l’application de vote ou parce que rien n’avait été mis en place dans leur établissement, en violation des règles que l’administration avait elle-même édictées ? Bilan du vote électronique : la participation chez les titulaires du second degré est tombée à 37,5%, alors qu’en 2008, elle s’élevait à plus de 61%, en hausse de plus trois points par rapport à 2005. Seuls 18,5% des non-titulaires enseignants, CPE ou Co-Psy ont voté, 4,25% des assistants d’éducation.
Le SNES et les autres syndicats de la FSU n’ont cessé d’interpeller le Ministre et le Rectorat. A Créteil, nous l’avons encore fait solennellement le 12 octobre, lors de la « clôture des urnes ». Le 20 et le 21 octobre, la FSU, la CGT Educ’action et SUD Education ont ensemble dénoncé les conditions du vote, et refusé de participer à l’ouverture des urnes.
Difficile de ne pas penser que l’objectif poursuivi n’était pas celui-là : mettre un terme à l’extraordinaire représentativité des organisations syndicales dans l’ ?ducation Nationale, et particulièrement celles des syndicats de la FSU.
Grâce à l’engagement des militants, malgré les centaines de syndiqués tout simplement empêchés de voter, les listes du SNES et des syndicats de la FSU dans le second degré sont très largement majoritaires. Chez les titulaires de son champ de syndicalisation, le SNES-FSU recueille près de 55% des voix, à peine moins qu’en 2008. Ses élu-e-s occuperont 11 des 19 sièges chez les certifiés, 7 sur 10 chez les agrégés, 5 sur 8 chez les CPE, 4 sur 5 chez les Conseillers d’Orientation-Psychologues. Aucune autre organisation n’a plus d’un siège chez les CPE et les CO-Psy, plus de deux chez les agrégés et les certifiés. Chez les non-titulaires enseignants, CPE ou CO-Psy, la liste SNES, SNUEP et SNEP-FSU recueille presque 30% des voix, et 2 des 5 sièges. Chez les surveillants, les syndicats de la FSU occuperont 3 des 6 sièges. La FSU occupera 5 des 10 sièges au Comité Technique Académique. Luc CHATEL n’a donc pas réussi à rompre le lien qui unit le SNES à la profession, ni à désavouer la conception de nos métiers, du collège et du lycée qu’il défend avec sa fédération, la FSU.
Le SNES-FSU Créteil remercie les électeurs de cette confiance renouvelée, et tou-te-s les militant-e-s qui ont animé la campagne. Il continuera à militer pour le retour d’un vote à l’urne, qui permette à tous les électeurs de s’exprimer et de contrôler la légitimité du processus. Il invite les personnels qui n’ont pu prendre part à la consultation à lui adresser leur contestation.