9 juillet 2010

les personnels

Déclaration préliminaire du SNES à la CPA Hors-classe des CPE

Retrouvez ci-dessous l’intégralité de notre déclaration préliminaire :

Tout d ?abord nous tenons a remercier l ?administration quant au calendrier , même si ce sont des capa avec des thèmes lourds de conséquences pour les collègues que nous allons enchaîner cet après-midi, aussi nous vous demandons de bien vouloir établir un PV pour chacun des thèmes à l ?ordre du jour . Concernant la préparation de cette CAPA, nous saluons la disponibilité et l ?écoute de Mme Baroni

Les commissaires paritaires du SNES refusent toujours de donner un avis sur l ?accès à la Hors-Classe dans les conditions imposées par l ?administration :

 Nous rejetons le principe de la Hors-Classe et maintenons notre souhait que l ?indice terminal de cette Hors-Classe devienne l ?indice terminal de la classe normale. Nous sommes loin, aujourd ?hui, d ?une amélioration de fin de carrière pour tous.
 A ce titre, nous réclamons à nouveau l ?alignement du ratio promu/ promouvable sur celui des certifiés, soit 7%. C ?est d ?autant plus sensible lorsque 2 collègues promus, soit 10% du total, n ?exerce pas ou plus des fonctions de CPE.
 Nous dénonçons les notes de services, tant nationales qu ?académiques, qui conduisent à une remise en cause profonde, inacceptable parce néfastes aux collègues, des principes et modalités qui régissent ces promotions depuis 1989.
 Nous exigeons de revenir à un barème national, reposant sur des critères objectifs comme l ?ancienneté, les diplômes, les concours ?? identiques dans toutes les académies.

En poursuivant son attaque contre la Hors-Classe, le Ministère et les Rectorats pénalisent les collègues en fin de carrière. Alors même qu ?un grand nombre de collègues peuvent encore partir en retraite ces prochaines années (nombre que le niveau actuel de recrutement ne permet plus de remplacer), les collègues ayant atteint le 11e échelon de la classe normale, c’est-à-dire ceux « dont les mérites ne peuvent plus être reconnus qu ?à l ?occasion d ?une promotion de grade » (cf. BO n°46 du 16 décembre 2004) s ?inquiètent à juste titre du montant de leur future pension, d ?autant plus que certains d ?entre eux, trois en particulier, nés avant 1950, se trouve très défavorablement classés par les barèmes retenus, tandis que, dans le même temps, c ?est un quart des promotions qui sont accordées à des collègues du 10e échelon !
Nous voyons dans cette attaque une restriction motivée, une nouvelle fois, par des considérations budgétaires et une prétendue reconnaissance, dans les faits arbitraire -et la suite le montrera-, des mérites professionnels. A ce titre, les commentaires positifs les plus fréquemment attribués aux collègues concernent plus leur loyauté et leur disponibilité « à toute heure, tous les jours » que leur action en direction des élèves.
Aussi nous vous demandons d ?en revenir à des critères préservant, voire améliorant, les acquis des personnels en matière de déroulement de carrière

il demeure tout de même un nombre important de points à éclaircir.
Lorsque nous rentrons dans le détail, il apparaît que seul un petit nombre d ?appréciations IPR sont motivées et que certaines des chefs d ?établissement ne le sont pas non plus. Cela peut choquer lorsque les appréciations, très positives, mais sans aucune motivation, permettent à un collègue d ?être promu devant d ?autres, plus ancien. Cela est particulièrement regrettable lorsque les points (ou plutôt l ?absence de points) attribués par l ?IPR et du chef d ?établissement sont en contradiction avec un avis littéral du chef d ?établissement « remplit ses missions avec professionnalisme »et que cela joue directement sur le fait que le collègue soit promu ou non comme c ?est le cas pour monsieur Souleyre. Pouvez vous par ailleurs nous éclairer sur la situation de Mme Morales (N° 146) ?
Nous avons encore été surpris de trouver parmi les appréciations des éléments qui ne semblent pas avoir leur place ici : ainsi ceux commentant la santé de notre collègue. Mme Hufnagel.

. Nous renouvelons la demande que, dans un souci de transparence, de cohérence et pour éviter ce genre de débordement, les collègues soient systématiquement informés de ces appréciations, lors de la campagne de notation par exemple.

Nous assisterons à la lecture du tableau des promus mais nous ne discuterons pas du choix de chacun d ?entre eux.