21 juin 2012

actu des établissements

Au collège Camus, la lutte continue !

Communiqué de presse (21 juin 2012 ? Le Plessis-Trévise, Val-de-Marne ) : Au collège Camus, la lutte continue !

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Les personnels débrayent, occupent et boycottent le Conseil d ?Administration accompagné de représentants élus des parents et des élèves.
Aujourd ?hui, jeudi 21 avril 2012, les personnels du collège Albert Camus ont débrayé dans l ?après midi. Ils ont investi le Conseil d ?Administration qui se tenait à 18 heures afin d ?y lire une déclaration (pièce jointe). A la suite de cette lecture, les élus des personnels, des parents d ?élèves FCPE et des élèves ont quitté le conseil d ?administration qui n ?a pu se tenir car le quorum n ?était pas atteint.

Des prévisions pulvérisées : des classes surchargées
Les parents et les personnels réagissaient à une information émanant du chef d ?établissement : les prévisions d ?effectifs déjà considérées comme insupportables seront pulvérisées à la rentrée prochaine. 842 élèves devront être scolarisés l ?an prochain dans ce qui deviendra de loin le plus gros collège du Val de Marne, soit 50 de plus que cette année. Mais les autorités n ?accorde pas une heure de plus d ?enseignement. Cela se traduit par un passage du nombre d ?élèves par classe 25 à 29 ce qui entraînera de graves problèmes éducatifs, pédagogiques et de sécurité.
Les prévisions de la Direction Générale de l ?Education Nationale (ex Inspection Académique) de 823 élèves à la rentrée 2012, publiées dès février 2012, seront ainsi pulvérisées. Ces prévisions d ?effectifs croissants sans moyen humain supplémentaire avaient déjà donné lieu à une longue mobilisation de la part des personnels et des parents d ?élèves.

Des autorités qui tentent de casser la mobilisation
Depuis cette date, le discours des autorités tenu en conseil d ?administration ou lors d ?audiences consiste à dire que ces effectifs prévisionnels ne seront pas atteints afin d ?empêcher toute forme de mobilisation des personnels et des parents d ?élèves. Au mois d ?avril, le chef d ?établissement envoyait les équipes mobiles de sécurité du rectorat afin d ?empêcher la tenue d ?une assemblée générale. Les autorités n ?ont jamais donné de réponse à la demande d ?audience déposée à l ?occasion d ?un préavis de grève pour le 16 mai 2012. Les faits donnent largement tort aux autorités et renforcent la légitimité de la mobilisation tenue depuis l ?heure par les enseignants et les parents d ?élèves.