4 juillet 2013

le métier

Une rentrée improvisée dans les lycées : 26 divisions de seconde créées à la dernière minute dans l’académie !

Le rectorat de Créteil ouvre des classes de seconde pour accueillir les quelque 1000 élèves qui se sont retrouvés sans lycée suite au premier tour des affectations des sortants de 3e (lire notre communiqué de presse).

En groupe de travail au rectorat le 3 juillet, la liste des divisions de seconde ouvertes au dernier moment nous a été communiquée (voir PJ). 26 classes en tout sont ouvertes en ce mois de juillet : ce sont donc 20% des lycées de l’académie qui sont concernés par ces ouvertures de dernière minute qui désorganisent la préparation de la rentrée dans les établissements. Le SNES/FSU Créteil a dénoncé cette improvisation du rectorat (qui s’était déjà produite l’an dernier où 8 classes de seconde avaient été créées à la même période).

Les flux de sortants de 3e ont été sous-évalués en janvier ce qui a eu pour conséquence de supprimer des moyens et des postes. Aujourd’hui les divisions de seconde sont créées :

  • dans des lycées déjà très chargés alors que le SNES réclame une resectorisation (ex : le lycée Balzac de Mitry-Mory a été conçu pour accueillir 8 classes de seconde ; après les deux ouvertures de dernière minute, il en compte désormais 15 !)
  • ou dans des lycées qui, connaissant les besoins sur leur secteur, demandaient cette ouverture à corps et à cris dans des motions de CA et dans des audiences sans avoir été entendus en temps et en heure par le rectorat (ex : lycées Romain Rolland d’Ivry ou Jean Jaurès de Montreuil)
  • ou encore dans des lycées qui ont vu fermer des postes pour la prochaine rentrée (ex : une seconde est ouverte au lycée Darius Milhaud du Kremlin-Bicêtre alors que 5 postes ont été supprimés ! Idem au lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois où pourtant les moyens en surveillants baissent).

Ces ouvertures restent insuffisantes puisqu’il reste encore des élèves non affectés (ex : 40 élèves sont sans lycée malgré les ouvertures de deux secondes supplémentaires sur le secteur de Serris, Bussy et Lagny). Ce qui conduit la DSDEN 77 (ex-IA) à pousser les proviseurs à augmenter les effectifs des classes existantes au-delà de 35 élèves !