1er octobre 2013

le métier

Tout savoir sur les assises de l’éducation prioritaire.

Le ministre organise des assises de l’éducation prioritaire. Des décisions sur le sujet sont annoncées pour janvier 2014.
Les chefs des établissements classés sont invités à organiser dans l’urgence une demie journée banalisée d’ici le 11 octobre.
Cette demie journée est censée permettre d’associer la profession aux évolutions à venir.

Ces demies journées seront suivies d’assises académiques mi-novembre puis nationale en janvier. Chaque échelon faisant la synthèse des travaux qui l’ont précédé.

Les thèmes et questions proposées par le ministère sont à télécharger plus bas.

Le SNES Créteil a le plus grand mal à croire que cette consultation organisée à la va vite permette de prendre en compte l’avis et l’expertise des établissements.
A la lecture du rapport diagnostique on peut nourrir de très grandes inquiétudes pour l’éducation prioritaire. En creux, on peut y lire les solutions qui risquent de nous être proposées si nous ne nous mobilisons pas :

 ?? faire sortir de très nombreux établissements de l’éducation prioritaire pour concentrer les moyens sur quelques uns

 ?? utiliser les fonds de l’éducation prioritaire pour autre chose que pour la prime ZEP des enseignants et diminuer les effectifs par classe

Dans ces conditions, le SNES Créteil appelle

 ?? les établissements qui estiment relever de l’éducation prioritaire et qui ne sont pas classés, à demander à être consultés (une proposition de courrier à télécharger plus bas). Cette demande étant une première étape vers l’obtention d’un classement et de moyens supplémentaires.

 ?? les établissements classés à faire remonter par toutes les voies possibles, y compris cette pseudo-concertation, que ces pistes ne sont pas les bonnes

Le SNES Créteil va consulter les établissements dans les jours à venir pour décider d ?une action le jour des assises académiques (autour du 10 novembre). Alors que l’éducation prioritaire a servi de laboratoire libéral puis de vivier privilégié pour supprimer des postes à la fin de l’ère Sarkosy, il ne saurait être question de la malmener davantage. C’est d’une vraie relance de l’éducation prioritaire dont nous avons besoin aujourd’hui.

Pour approfondir sur le sujet et retrouver les propositions du SNES cliquer ici