L’assemblée générale du 12 novembre a été l’occasion de réunir les PsyEN, DCIO et personnels administratifs des CIO des trois académies, ainsi que nos collègues de la Dronisep Ile-de-France et de l’ONISEP.
Nous avons fait le point sur l’actualité pour les trois académies et pour l’ONISEP :
Les audiences dans les rectorats montrent que notre administration reste prudente et ne communique pas sur les projets futurs en expliquant qu’elle n’est pas au courant ou qu’elle est dans l’attente et prétexte les conclusions du rapport Mons-Charvet.
Pour autant la loi « avenir pro », la loi ORE, les réformes du lycée et de la voie pro reconfigurent les missions d’orientation auprès des élèves, que ce soit celles des professeurs, CPE, chefs d’établissement, celles des PsyEN et DCIO en établissements et en CIO.
Nous avons pu entendre les témoignage des collègues des CIO de Sarcelles fermé brusquement sans aucune concertation avec les personnels ( pétition en ligne et article ) et du CIO d’Argenteuil qui venait d’apprendre sa prochaine « expropriation ».
Des actions collectives ont été proposées depuis le début de l’année : non remontée des projets des CIO, courriers des DCIO, boycott des salons et non remontée des personnes pour assurer les permanences. Nous avons mesuré l’importance de l’action collective et la nécessité de construire ensemble, sans opposer les uns et les autres dans cette action. En effet, les projets concerneront tous les services et nous ne pouvons répondre à l’administration en jouant les intérêts d’un CIO par rapport à un autre. De la même façon, les DCIO apparaissent souvent en première ligne dans la défense du service, et de l’équipe du CIO. Donc PsyEN et DCIO, titulaires comme non titulaires, il est plus que jamais nécessaire d’agir collectivement !
L’administration s’est parfois permis de brandir la menace de conséquence sur l’évaluation des collègues dans les mesures du PPCR, et des inquiétudes étaient portées sur le réemploi de non titulaires. Nous avons répété que les sections académiques du SNES seraient aux côtés des collègues en cas de difficulté, et qu’il était hors de question que la maltraitance institutionnelle serve de gage pour évaluer la valeur professionnelle des PsyEN, des DCIO et personnels administratifs.
L’après-midi, les PsyEN, DCIO et les collègues des Dronisep/Onisep étaient visibles dans le cortège :