2 avril 2008

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Face à la mobilisation, plutôt que la répression, une réponse s’impose : rendre les postes aux établissements !

Le SNES Créteil a dénoncé lundi les violences dont ont été victimes le 29 mars les élèves mobilisés du lycée Gustave Eiffel de Gagny. Hier, au retour de la manifestation parisienne qui a rassemblé 10 000 lycéens et des centaines d’enseignants, deux élèves d’un lycée de Stains ont été interpellées Gare du Nord. Poursuivies pour outrages, ces deux lycéennes ont passé la nuit en garde à vue et y sont toujours ce matin. Informé immédiatement, le SNES Créteil apporte tout son soutien à la section SNES et aux collègues de l’établissement qui ont été dès hier au côté des familles. Il exprime à ces dernières et aux lycéennes toute sa solidarité.

Le SNES Créteil réprouve fermement les incidents ponctuels survenus hier en marge de la manifestation parisienne et dans un lycée de Créteil. Les lycéens sont d’ailleurs les principales victimes de ces incidents. Mais il ne peut accepter que ces événements soient montés en épingle pour discréditer le mouvement des lycéens, ni les man ?uvres d’intimidation qui visent à entraver l’expression de ses revendications.

Parce que ces revendications sont aussi celles des personnels, et pour que les manifestations lycéennes puissent se dérouler sereinement et sans provocation, le SNES Créteil appelle une nouvelle fois ses militants et les personnels des établissements mobilisés à se joindre à la manifestation du 3 avril à Paris.

Le SNES Créteil rappelle qu’il revendique, avec l’intersyndicale du second degré de Créteil, un collectif budgétaire qui permette de rendre à notre académie les postes supprimés. Avec les fédérations FCPE de nos trois départements, avec le soutien des élus, il exprimera de nouveau cette revendication en audience auprès du recteur cet après-midi.

Arcueil, le 2 avril 2008