15 juin 2017

les personnels

CAPA d’affectation des CPE au mouvement intra-académique

Nous organisons l’accueil des collègues nouvellement nommés dans l’académie ce vendredi 30 juin à partir de 10h, dans nos locaux d’Arcueil. Vous êtes les bienvenus

Bonjour
Nous remercions messieurs les IPR et les chefs d’établissement d’être présents à cette commission.
Cette CAPA d’affectation se déroule dans un cadre que nos collègues enseignants ont pertinemment exposé ce lundi dans leur propre déclaration. Un nouveau président de la république a promis 5 000 enseignants supplémentaires au prix de 120 000 fonctionnaires en moins (5000 c’est environ le nombre de CPE supplémentaires qui manquent à l’enseignement public). Dans l’Education Nationale, la volonté affichée de renouveau s’incarne dans celui qui fut le promoteur de toutes les dérèglementations et qui accompagna la saignée des effectifs de personnels, à Créteil et à la DGESCO, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Dans cette conjoncture, le SNES-FSU et ses représentants, sont et resteront fidèles à leurs mandats, au côté des personnels, pour la réussite des élèves dans une société qui ne soit pas une SARL ; à ceux qui trouveraient le propos sévère et chargé d’a priori, nous ferons remarquer que l’extrême turn-over cristollien, tant pour les personnels que pour l’administration, n’implique pas forcément la perte de la mémoire.
Contrairement à nos collègues enseignants, et particulièrement ceux d’EPS, nous ne pouvons pas nous plaindre de ce que la spécification de postes de CPE ait paralysé le mouvement. Ceux qui étaient demandés n’étaient pas vacants et ceux qui étaient vacants n’étaient pas demandés, se retouvant les seuls postes de CPE vacants après mouvement de l’académie. Que l’internat d’excellence de Sourdun remplace les collèges de Stains ou de Pierrefitte au palmarès des établissements les moins demandés de l’académie pourrait constituer une certaine reconnaissance pour ces derniers. C’est surtout l’un des symptômes de l’échec, de l’erreur monumentale (sic !) que constitue cet établissement. Il a survécu politiquement à une ministre qui le désavouait. Celui qui l’a porté à sa création saura-t-il enfin en finir avec « l’expérience » ou, contre la réalité et la souffrance de ceux qui y exercent, cette chimère deviendra-t-elle le destin qui nous est réservé ?
Concernant plus particulièrement les CPE, nous voulons croire que la circulaire de missions de 2015 a maintenant été pleinement intégrée par les directions d’établissement. Il importe désormais qu’elle soit la référence sur laquelle s’appuieront les futures procédures d’évalutation dont nous attendons toujours, pour les CPE, qu’elles soient explicitées. C’est pourquoi nous avons sollicité, auprès de vous, monsieur l’inspecteur, une audience que nous espérons prochaine.
Analysant ce mouvement intra-académique, nous le découvrons légèrement plus massif. C’est bien si l’on considère que les années précédentes laissaient à penser qu’il n’y avait, pour les CPE cristolliens, de salut que dans le départ hors de l’académie ; ceci même si, avec 230 participants contre 213 en 2016, la tendance est subtile. Cet aspect positif est renforcé lorsque l’on constate la fluidité de ce mouvement. Deux fois moins d’affectations en extension (7 au lieu de 14), une satisfaction des participants non obligatoires qui atteint les 2/3 (62/95) après être tombée à près de la moitié (45/86) l’année précédente, le progrès est notable. Il s’explique par les conditions dans lesquelles ce mouvement prend place : de nombreux départs au mouvement interacadémiques, des créations de postes pour une fois conformes à la dotation nationale et qui, sans satisfaire pleinement nos revendications, allaient dans le bon sens, une quasi-absence de blocages de postes. Retenons que des postes plus nombreux donnent un mouvement plus fluide.
Ce constat, positif, laisse cependant une inquiétude. Depuis deux ans, toujours plus tôt dans l’année, l’académie se trouve confrontée à une pénurie de remplaçants pour les CPE. Vous en conveniez même lors d’une précédente réunion. Avec trop peu de CPE pour les postes à pourvoir, vous supprimez 11 postes de TZR. Ce sera donc 11 remplaçants de moins pour 15 postes de plus. Qu’en sera-t-il si, autant ou plus que les années précédentes, des titulaires nommés dans l’académie ne se présentent pas ? Si d’autres, même nommés depuis peu, même néo-titulaires ou élus du personnels (SGEN et UNSA) , sont appelés toujours plus à suppléer aux fonction de personnels de direction ?
En outre, même si le projet de mouvement est globalement plus fluide et plus satisfaisant, il n’est pas totalement exempt de possibilités d’amélioration. Ces pourquoi, comme nos collègues enseignants, nous regrettons et dénonçons que des éléments de ce projet, confidentiel, aient été connus de certains collègues avant la CAPA.
Comme nos collègues enseignants toujours, nous rappelons combien nous avons regretté la confusion qui a régné autour des transferts de postes dans les établissements fusionnés ainsi que l’usage du « vœu 0 », entre autre pour les mutations simultanées qui, générant des anomalies, a compliqué notre travail. Nous l’évoquions rapidement en GT barème : ces situations ne sont pas le fait de la DPE mais, en l’absence d’autres interlocuteurs, il nous faut bien vous le faire connaître.
Enfin, avec plusieurs collègues arrivant en ZR par extension, nous vous demandons de leur permettre de communiquer leurs préférences avant que ne soient établis les documents de la phase d’ajustement.

Au terme d’une séance où, quoique soutenu par les autres organisations, le SNES a été le seul syndicat à proposer des améliorations, les syndiqués ont reçu le détail de leur résultat directement et les procédures à suivre pour les opérations suivantes.