1er octobre 2004

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CPE : les IPR établissements et vie scolaire souhaitent-ils remettre en cause l’ARTT ?

En effet, lors de la réunion départementale des CPE de Seine Saint-Denis du 28 septembre 2004, l’IPR a annoncé que les points-rencontres (qui satisfaisaient le plus grand nombre d’entre nous mais pas le rectorat et les chefs d’établissement) étaient supprimés. Ils sont remplacés par des « groupes de pratique professionnelle » qui se dérouleraient en dehors de nos heures de travail c’est-à-dire durant les « 4 heures laissées à la disposition de l’agent pour l’organisation de ses missions ».

Nous savons que ces 4 heures sont un habillage administratif afin de nous permettre d’obtenir une réelle réduction de notre temps de travail. Ce n’est pas l’avis du rectorat qui souhaite que nous suivions notre formation continue durant ces heures. Car même si les IPR affirment que ce n’est pas de la formation professionnelle, comment appelez-vous des temps durant lesquels nous devons : « faire progresser l’analyse de pratique, développer la mutualisation des compétences et la capacité à formaliser un certain nombre de choses (sic) » ... Un programme de séquence du plan académique de formation ...

Pour inciter les très nombreux collègues récalcitrants du département (tous les présents à cette réunion sont partis avant la fin sans manquer de dire à l’IPR tout le bien qu’ils pensaient de leur initiative), nous avons appris que les chefs d’établissements revevraient une lettre officielle attestant de l’engagement personnel des volontaires. Ce document pourrait-il servir à l’évaluation de chacun ? Stupeur, nous sommes donc valorisés sur ce que nous faisons sur notre temps libre. Qui veut travailler dimanche ?

Nous sommes révoltés par la remise en cause de l’ARTT des CPE (puisque c’est de ça dont il s’agit) et de l’idée de formation continue en dehors de notre temps de travail. Pour tout cela, nous allons interpeller le recteur.