13 septembre 2011

les personnels

Hors-classe des CPE 2011

La CAPA Hors-classe des CPE, qui devait se tenir ce lundi 20 novembre après-midi a été reportée au mercredi 22 juin. L’ensemble des syndicats présents (5 représentants SNES et SNUEP-FSU, 1 SGEN et 1 UNSA) ont refusé de siéger, un point ayant été ajouté à l’ordre du jour ce matin même sans documents préparatoires.
Il est regrettable que l’administration n’aie laissé d’autres choix aux élus du personnel que de siéger docilement sans préparation ou de bloquer le processus. Elle s’est finalement tenue dans des conditions conformes aux demandes des représentants du personnels, retrouvez ci-dessous notre déclaration :

Déclaration du SNES-FSU lors de la CAPA de promotion à la hors-classe des CPE du 22 juin 2011

Les commissaires paritaires du SNES refusent toujours de donner un avis sur l ?accès à la Hors-Classe dans les conditions imposées par l ?administration :
 Nous rejetons le principe de la Hors-Classe et maintenons notre souhait que l ?indice terminal de cette Hors-Classe devienne l ?indice terminal de la classe normale. Nous sommes loin, aujourd ?hui, d ?une amélioration de fin de carrière pour tous.
 A ce titre, nous réclamons à nouveau l ?élargissement des contingents de Hors-Classe et nous félicitons de sa dernière augmentation, même si celle-ci nous conduit toujours à un contingent proportionnellement inférieur à celui, par exemple, des certifiés (5% contre 7%).
 Nous exigeons de revenir à un barème national, reposant sur des critères objectifs comme l ?ancienneté, les diplômes, les concours ?? identiques dans toutes les académies et qui cesse de conduire à ce qu ?un pourcentage toujours croissant de collègues du 10e échelon supplante ceux du 11e .

En poursuivant son attaque contre la Hors-Classe, le Ministère et les Rectorats pénalisent les collègues en fin de carrière. Alors que la perspective de partir avec une retraite décente s ?éloigne, les collègues ayant atteint le 11e échelon de la classe normale, c’est-à-dire ceux « dont les mérites ne peuvent plus être reconnus qu ?à l ?occasion d ?une promotion de grade » (cf. BO n°46 du 16 décembre 2004) s ?inquiètent à juste titre du montant de leur future pension, d ?autant plus que certains d ?entre eux, nés avant 1950, se trouve très défavorablement classés par les barèmes retenus, tandis que, dans le même temps, c ?est plus du quart des promotions qui sont accordées à des collègues du 10e échelon !
Concernant les bonifications accordées aux collègues, nous sommes surpris de découvrir que le lycée de Thorigny ait fait désormais l ?objet d ?un classement ZEP, mais ne comprenons pas pourquoi cela ne se retrouve pas dans le barème de tous collègues.
Nous avons constaté avec satisfaction, lors de la préparation de cette CAPA, que les commentaires des appréciations portées sur les collègues sont moins l ?occasion de dérives ou de jugements déplacés que les années précédentes. Cependant, il reste encore du chemin à accomplir dans cette voie et il reste regrettable de voir des jugements très peu professionnels (la disponibilité en toute circonstance, la reprise à temps plein), voire de mauvaise foi (sur le projet vie scolaire entre autres, sur la notion de loyauté) ou simplement illégitime (l ?avis du chef d ?établissement sur l ?implication en GPP). Aussi nous vous demandons d ?en revenir à des critères préservant, voire améliorant, les acquis des personnels en matière de déroulement de carrière
C ?est également un progrès de constater que les avis IPR sont désormais majoritairement motivés. Il demeure tout de même un nombre important de points à améliorer. Concernant les CPE faisant fonction de personnel de direction ou personnels de direction stagiaire, il manque sans doute une ligne de conduite générale pour leur appréciation. Certains se retrouvent avec un avis Très Favorable, d ?autres avec avis Réservé, sur le simple fait de leur situation d ?exercice. Nous condamnions le fait que ces fonctions soient autrefois plus valorisées que l ?exercice en tant que CPE. Il importe que désormais ces collègues soient traités équitablement entre eux.

Pour d ?autres collègues, leur situation particulière interroge sur l ?origine de l ?appréciation. Quel avis de chef d ?établissement pour un collègue mis à disposition ? Quels avis, non motivés, pour un collègue détaché ?
Par ailleurs, on constate des décalages incompréhensible entre avis et motivation du même avis qui interrogent sur la grille d ?appréciation des chefs d ?établissement, d ?un établissement à l ?autre, plus encore, d ?un établissement à l ?autre. A ce titre, nous vous alertons sur le fait que l ?avis Très Favorable, majoritaire, concerne 64% des CPE du 77 mais seulement 45% des CPE du 93. Difficile de ne pas y voir un biais d ?appréciation.
De fréquents décalages entre l ?affectation affichée et l ?affectation réelle ne permettent pas de comprendre qui est l ?auteur de l ?avis.

Nous renouvelons une fois encore la demande que, dans un souci de transparence, de cohérence et pour éviter ce genre de débordement, les collègues soient systématiquement informés de ces appréciations, lors de la campagne de notation par exemple.

Nous assisterons à la lecture du tableau des promus mais nous ne discuterons pas du choix de chacun d ?entre eux.