26 février 2005

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L’entrée dans le métier

L’académie de Créteil a mis en place un dispositif d’accompagnement à l’entrée dans le métier. Initialement destiné à un nombre limité de néo-titulaires (choisis en fonction de leur établissement d’affectation), il sera étendu à l’ensemble des néo-titulaires à compter de la rentrée 2005.

Le dispositif d’accompagnement

Ce dispositif combinait une décharge hebdomadaire de deux heures (pour certains seulement) devant élèves, et des compléments de formation.
La formation proposée s’articulait en trois pôles : une partie disciplinaire, avec des collègues de la même discipline ; une partie « transversale » ; une partie librement choisie parmi les stages ouverts dans le Plan académique de formation (PAF).
Son volume de 90 heures sur l’année, s’articulait entre 72 heures de formation, et 18 heures de regroupement par secteur géographique.

La mise en place du dispositif a rencontré des dysfonctionnements. Le rectorat a informé tardivement les chefs d’établissement des modalités du dispositif, et certains n’ont pas joué le jeu. Les problèmes se sont concentrés sur l’aménagement des emplois du temps des néo-titulaires. Dans de nombreux cas, les deux heures de décharge se sont transformées en deux heures supplémentaires : l’allègement de service se traduisait alors par un alourdissement : service complet plus formation (laquelle demeurait obligatoire).

Qui est concerné ?

A partir de la rentrée 2005, ce sont donc tous les néotitulaires qui devraient être concernés.
Mais sous quelle forme ? C’est l’inconnue...
En effet, le rectorat a mené certaines phases précédentes d’élargissement à moyens constants. En clair, sans accorder de décharge horaire, mais en imposant un aménagement de l’emploi du temps libérant une demi-journée, pour suivre les formations. On voit le résultat : une aggravation de la charge de travail des néotitulaires, pour une année pourtant difficile.
A l’heure actuelle, rien n’est décidé sur les modalités de ce nouvel élargissement des bénéficiaires du dispositif. Mais les contraintes budgétaires multiples que le gouvernement fait peser sur l’éducation nationale ne nous rendent pas optimistes.

Nous rejetons catégoriquement cette perspective, qui conduirait à alourdir considérablement le service des collègues exclus du bénéfice de cette décharge.

Dès que ces modalités auront été arrêtées par le recteur, nous vous informerons.

Et les TZR ?

En l’état actuel, les néo-titulaires affectés comme TZR pour effectuer un remplacement dans un établissement qui relève du dispositif ne bénéficient pas tous de la décharge horaire. Le SNES continue à s’élever contre ce traitement qui pénalise les TZR.

Les revendications du SNES

Si la décharge va dans le sens des revendications du SNES, elle nous paraît insuffisante. Le SNES revendique en effet un allégement de service sous la forme d’un demi service lors de la première année d’exercice, y compris pour les néotitulaires affectés en tant que TZR.
Le temps ainsi libéré devrait permettre la mise en place d’un complément de formation et d’une aide sur poste par la participation aux équipes pédagogiques et disciplinaires, afin de trouver sur le terrain et dans la mutualisation avec des collègues expérimentés ou débutants, des réponses aux difficultés rencontrées. Nous pensons également que l’allégement de service doit passer par la limitation du nombre de niveaux d’enseignement confiés aux néo-titulaires, afin de leur permettre d’acquérir une maîtrise progressive des programmes et de leur mise en ?uvre.

Liste des établissements ouvrant droit à décharge de deux heures

La liste définitive des établissements

1/ ouvrant droit à la décharge,

2/ participant au dispositif sans donner droit aux heures de décharge,

ne nous a pas encore été communiquée par le rectorat. Consultez la page d’accueil du site du SNES de Créteil.